Création société offshore

Chiffres de l’exil fiscal

Les chiffres permettant d’évaluer l’exil fiscal en France sont rarement communiqués. Aujourd’hui apparaissent ceux de 2010 et 2011, alors que la droite était encore au pouvoir.

Nombre d’exilés fiscaux

Le nombre d’exilés fiscaux est exprimés en nombre de foyers fiscaux imposables. En conséquence, il faut penser le manque à gagner fiscal pour la France en matière d’impôt sur le revenu évidemment, d’ISF, mais aussi en matière de TVA, la première source de revenus pour l’Etat. Or un foyer fiscal comprend plusieurs consommateurs.

En 2010 : 21.600 foyers fiscaux imposables
En 2011 : plus de 35000 foyers.

Les raisons de l’exil fiscal ?

Evidemment, la raison économique est souvent invoquée : on quitte la France pour payer moins d’impôt, ou pour en payer moins à l’avenir (voir nos comparatifs d’impôt sur les plus-values, d’ISF et de droits de succession entre la France, la Belgique, l’Angleterre, le Portugal...)

Mais des raisons professionnelles expliquent souvent ce départ. Ainsi, tous les exilés fiscaux ne sont pas millionnaires. Bien au contraire, de nombreux candidats au départ sont modestes, et quittent la France pour poursuivre un projet professionnel dans un autre pays.

Rappelons que les entrepreneurs, qui possèdent des actions en France, doivent les déclarer avant de s’exiler, conformément aux règles de l’Exit taxe.

Qui sont les exilés fiscaux ?

Plus de 2/3 des exilés fiscaux français ont moins de 40 ans. Il est donc évident que dans la grande majorité des cas l’exil fiscal a pour objectif :
- la poursuite d’une carrière professionnelle à l’étranger,
- la création d’une entreprise hors de France.

Ainsi, qu’ils soient salariés ou chefs d’entreprise, la France perd essentiellement chaque année des entrepreneurs.

Dans quel pays s’exiler ?

Les pays qui ont la préférence des français ne sont pas des paradis fiscaux. Il s’agit :
- des Etats-Unis,
- du Royaume Uni,
- du Canada.

Le but n’est donc pas d’échapper à l’ISF, mais à :
- la lourdeur de l’administration française,
- au poids des prélèvements obligatoires qui pèsent sur les entreprises, et en premier lieu les cotisations sociales.

Ainsi, les jeunes diplômés sont les plus nombreux à viser ces destinations anglo-saxonnes où le dynamisme économique n’est pas réservé à ceux qui ont déjà fait leurs preuves.

En ce qui concerne les détenteurs d’un patrimoine important, ils privilégient principalement deux pays :
- la Belgique,
- la Suisse.

Ces deux destinations sont présentées dans le dossier suivant.



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